Partir de l'enfer de Stalingrad ...
rideau
partir de Stalingrad
Les quadrimoteurs Focke-Wulf Condor dont quelques-uns furent mis en service à partir de la deuxième semaine de janvier, pouvaient accueillir des blessés bien plus nombreux. Ils étaient, toutefois, extrêmement vulnérables lorsqu'ils étaient surchargés.
Un sergent de la 9e Division de DCA assista ainsi à la fin d'un Condor à bord duquel deux de ses camarades blessés venaient d'être chargés. Comme l'avion gagnait de l'altitude après le décollage, sa malheureuse cargaison humaine dut glisser vers le
bas, car la queue de l'appareil s'abaissa soudain. Les moteurs se mirent à hurler, tandis que le nez de l'avion pointait presque à la verticale vers le ciel. Puis l'appareil retomba vers le sol, juste au-delà des limites de la base, se transforma en une boule de feu et explosa avec un bruit terrifiant.
evacuation des blesses hors de Stalingrad
A pitommik, un concours de circonstances pouvait sauver la vie d'un homme, tandis que des centaines d'autres restaient à agoniser dans la neige. Alois Dorner, un artilleur servant avec la 44e division d'infanterie, blessé à la main et à la cuisse gauche par des éclats d'obus, racontait :
C'est le pire spectacle de misère que j'ai connu de toute ma vie, accompagné par les gémissements sans fin d'hommes blessés ou mourants dont la plupart n'avaient rien eu à manger depuis des jours. On ne nourrissait plus les blessés. Les vivres étaient réservés aux hommes en état de combattre.
Dorner, qui n'avait rien mangé depuis le 9 janvier paraissait également condamné, quand, durant la soirée du 13, le pilote autrichien d'un Heinkel 111 passa à côté de lui et se trouva à lui demander d'où il venait. Je suis de la région d'Amstetten, répondit-il. Son compatriote appela alors à l'aide un membre de son équipage, et, à deux, ils transportèrent Dorner Jusqu'à leur avion.
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